Comme un chemin qui déteint
Le jour se passe, les jours se lassent
Comme se suivent les lendemains
Le jour se passe, les jours se lassent
Les soirs s'effacent, les soirs se cassent
Tristes nuages par temps d'orage
Qui nous laissent encore rêver
Comme la pluie qui revient
Le jour se passe, les jours se lassent
Comme se suivent les lendemains
Le jour se passe, les jours se lassent
Les soirs s'effacent, les soirs se cassent
Nos armistices trop complices
Se perdent sur sur nos yeux usés
Par tant d'images, par temps d'orages
Et qui nous laissent enfin rêver
Les ciels de traîne, les soirs de peine
Les ciels se traînent les soirs de peine
Les ciels de traîne nous emmènent...
Ces phrases sur le sable que la mer a effacé
Et ces mots sur l'arbre mais l'écorce est tombée
Si face au vent ne résistent pas les tourments
Après la pluie, pas de beau temps...