Ce soir au bal, la crème mondiale valse et ment sous nos yeux éblouis.
Rafale d'égos, suave barbarie
Parade en Dior et croco, rutilante artillerie
Ah! Qu'ils s'endorment, nous laissent un siècle pour enfin respirer
Mais au palais, maléfice manque de sorts à jeter.
Sagement, les belles dames se pavanent, parées de diamants.
Leurs hommes puérils n'ont qu'un seul souci
Mais qui de bombes, de missiles à la plus grosse batterie?
Ah! Qu'ils s'endorment, nous laissent un siècle pour enfin respirer.