Rarement se ravive les feux noyés par la pluie d'automne
Amours pétrifiés, corps écartelés
Au temps des moissons résonne
L'hymne des éternels condamnés
L'hiver arrive, le blizzard souffle
Couvrant de givre les malaises du gouffre
Cœurs de pierre ensevelis, gelés
Dans un coin noir et oublié
À l'équinoxe vernal
La glace fait place à la boue
L'essence de la terre dégèle et revient au goût
Massacrant les restes de l'espoir vassal
Le sang coula à flot
Sans intermittence
Remplit le cachot
Afin que mort soit sentence