Amis nous nous sommes égarés
Nous étions une poignée de bougres à flâner,
le long des faubourgs trop vides
Sur les bancs des dortoirs glacés de la ville
Issus des rangs de la middle- class, du middle- west
Fumeurs de bangs, blancs comme les neiges éternelles de l'Everest
Zombies qui commentent la voûte céleste
Fils de hippies
Fils de centristes
Fils des enfants de mai 68
Fils de l'idéal, du général
fils errants dans l'ère Mitterrand
Fils de la bière et du néant
Fils de l'idéal, du général
Amis nous nous sommes égarés
Nous étions une poignée de bougres à glaner
Le son des trains de banlieue,
faisait gronder la terre du milieu
Rien ne tangue à part nos langues assoiffées
du vocable des fables rugueuses où les fées enfuies,
abandonnent les hommes au milieu de la nuit
Fils de hippies
Fils de centristes
Fils des enfants de mai 68
Fils de l'idéal, du général
Fils errants dans l'ère Mitterrand
Fils de la bière et du néant
Fils de l'idéal, du général
Et puis, nous nous sommes éloignés
Dans le temps, nous avons pris bedaine et poignées d'amour
Nos corps oublieux s'affaissaient sur la terre du milieu
Issus des rangs de la middle- class, du middle- west
Fumés par les gangs, méprisés par les ascètes
Assis ont oublié la voûte céleste
Fils de hippies
Fils de centristes
Fils des enfants de mai 68
Fils de l'idéal, du général
Et puis, les avions se sont crashés
Et soudain toute la terre s'est mise à trembler
Mettant à sang et à feu, les deux tours de la terre du milieu