J'm'étais préparé au pire,
Et aux larmes résolument.
Mais j'pensais pas qu'se serait si vite, non,
Qu'il y en aurait tant.
J'savais qu'y en aurait un ou deux,
Ou trois ou douze je l'attendais.
Mais j'pensais qu'tu ferais ça en douce,
Pas que tu t'en vanterais.
Mais tu m'l'a dis j'n'ai aucun droit,
Rien à te dire, tu es libre.
J'n'ai aucune incidence sur toi,
Et c'qui compte maintenant
C'est de vivre.
De vivre ces si belle romances,
Qui s'enchainent si facilement.
Et cette nouvelle vie qui commence,
Si belle, si évidente.
Ils sont convexes,
Tu es concave,
Et tu ne peux vivre sans sexe.
Tu es concave,
Ils sont convexe,
Et j'suis ton ex.
J'te vois gémir dans mes rêves,
Leur sourire comme à moi.
J'te vois les happer sans trève,
J'les vois frémir entre tes doigts.
J'te vois dormir dans leurs bras,
Te réveiller dans leur paresse.
Je t'imagine et n'en dors pas,
Pas même épuisé par l'ivresse
J'en suis malade, j'y pense sans cesse,
J'voudrais hurler comme un enfant,
Ou comme un chien que l'on caresse,
Avec un chat en guise de gant.
Alors j'essaie de faire pareil,
Mais ça n'm'inspire que du dégout.
De toute façon je suis en berne,
Elles sont invisibles et sans goût.
Ils sont convexes,
Tu es concave,
Et tu ne peux vivre sans sexe.
Tu es concave,
Ils sont convexes,
Et j'suis convexe,
Elles sont concaves,
J'suis une épave,
Tu es mon ex.
Je vis sans sexe,
Tu te déprave,
Et j'suis ton ex.