(Robert Goldman)
Et s'il faut le cacher, le poursuivre ou le traquer et vivre le matin
S'il suffit de donner pour aussitôt le goûter, puisqu'il ne coûte rien
Tu sais j'ai tellement tellement essayé, même jusqu'à me brûler
Dès que je sens qu'il m'entraîne, doucement qu'il m'enchaîne
Alors je m'enfuis chaque fois, tu vois
Le bonheur me fait peur, le bonheur me fait peur
On dit qu'il se respire quand s'éloigne le pire
Je comprends pas très bien
On l'espère immobile, on le voudrait docile et l'on se croit malin
Tu sais j'ai tellement tellement cherché, même jusqu'à me blesser
Dès que je sens qu'il m'entraîne, doucement qu'il m'enchaîne
Alors je m'enfuis chaque fois, tu vois
Le bonheur me fait peur, le bonheur me fait peur
Si je garde mes craintes quand s'enflamment mes sens
Au fond du labyrinthe, qu'importe la sentence
Même si pour toi je veux bien essayer d'accepter
Que l'on peut conjurer le futur d'aimer
Mais si je sens qu'il m'entraîne, doucement qu'il m'enchaîne
Alors je partirai comme chaque fois, tu vois
Le bonheur me fait peur, le bonheur me fait peur
Tu sais j'ai tellement tellement essayé
J'ai tellement tellement cherché et chaque fois, je me suis brûlée.