(Graeme Allwright)
Le temps est loin de nos vingt ans
Des coups de poings, des coups de sang
Mais qu'à cela ne tienne, c'est pas fini.
On peut chanter quand le verre est bien rempli.
Buvons encore une dernière fois à l'amitié, l'amour, la joie.
On a fêté nos retrouvailles.
Ça me fait de la peine mais il faut que je m'en aille.
Et souviens-toi de cet été, la première fois qu'on s'est saoulé.
Tu m'as ramené a la maison, en chantant, on marchait a reculons.
Buvons encore une dernière fois à l'amitié, l'amour, la joie.
On a fêté nos retrouvailles.
Ça me fait de la peine mais il faut que je m'en aille.
Je suis parti changer d'étoile, sur un navire, j'ai mis la voile
Pour n'être plus qu'un étranger, ne sachant plus très bien ou il allait.
Buvons encore une dernière fois à l'amitié, l'amour, la joie.
On a fêté nos retrouvailles.
Ça me fait de la peine mais il faut que je m'en aille.
Je t'ai raconté mon mariage à la mairie d'un petit village.
Je rigolais dans mon plastron
Quand le maire essayait de prononcer mon nom.
Buvons encore une dernière fois à l'amitié, l'amour, la joie.
On a fêté nos retrouvailles.
Ça me fait de la peine mais il faut que je m'en aille.
Je n'ai pas écrit toutes ces années et toi aussi, t'es marié.
T'as trois enfants à faire manger
Mais j'en ai cinq, si ça peut te consoler.
Buvons encore une dernière fois à l'amitié, l'amour, la joie.
On a fêté nos retrouvailles.
Ça me fait de la peine mais il faut que je m'en aille.