[Paroles de "Chaise pliante, pt. 4"]
[Intro]
Ouais, ouais, la rue, c'est pas glamour
Jeune orphelin baroude dans l'tieks
Qui tu croyais effrayé de la mort
Hein, hein
[Couplet unique]
C'est fini la bagarre, ici, les tits-pe veulent nager la brasse, nager la brasse, nager la brasse
Gérer le terrain en Margiela basses
Le maire est dépité, nos mères sont dégoûtées, le terrain est débité, les lames aiguisées
Sourire et faire le gendre idéal, c'est dev'nu l'seul moyen d'se déguiser
L'amitié, la vraie, c'est quand j'mange pas d'feuilles sur toi
La rre-gue, la vraie, c'est quand y'a pas l'cran d'sûreté
Mon quartier est malin, beaucoup d'housses et très peu d'shtars
Trafiquer, ça dure qu'un temps, c'est beaucoup d'soucis très peu d'taff
J'pose le front au sol plutôt qu'demander d'l'aide
Si j'reprends les stups, j'crois qu'j'vais manquer d'air
Et sur un parking tous les soirs, on s'encanaille
Leur tieks pue la défaite, le mien, il sent la maille
[Pont]
Allez viens voir ce que j'ai dans les yeux
J'passerai par en bas avant d'aller dans les cieux
Mes démons parlent et j'ai le tournis, hey
En disant rien, on a tout dit
[Outro]
Petit repousse mon sang dans l'benks, hey
Gros repousse mon sang dans l'benks, hey
Ouais ouais, ouais ouais, c'est la rue la vraie
On a tout dit en disant rien, ça m'étonne pas