Des erreurs j'en ai bien trop fait,
D'autres encore, j'en suis sure,
Viendront s'inscrire dans le carnet,
De mes torts et mes bavures,
Celles qui t'ont à jamais blessé,
Et provoqué la rupture,
D'une union qu'on croyait sacrée,
Sans défauts, sans fissures,
Des erreurs, j'en ai toujours fait,
Même sobre face au mur,
Mes yeux dans tes yeux, je savais,
Que ça allait être dur,
D' faire face à mes mensonges épais,
Et d' prétendre être pure,
Comme actrice j'aurais pu gagner,
La palme des ordures,
Mes erreurs, à jamais gravées,
Dans ma chair comme des brûlures,
Jusqu'à la fin vont infecter,
Mes remords qui suppurent,
Je suis seule devant mes méfaits,
Et la honte plein la figure,
J'ai beau tenté de nettoyer,
Cette vieille pourriture,
Mais tenaces sont les regrets,
Qui m'infligent la torture,
De ne pouvoir me retourner,
Sur mon passé si obscur,
Sans pouvoir l'effacer
Sans pouvoir l'effacer
Sans pouvoir l'effacer
Sans pouvoir l'effacer.
Mes erreurs tu les as comptées,
Et même celles du futur,
Car jamais rien ne disparaît,
Surtout pas les blessures,
Et malgré les pages tournées,
Tu reviens à la même lecture,
De ces chapitres passés,
Tous bouffés par l'usure,
Mes erreurs à jamais greffées,
Dans ta chair comme des boutures,
Jusqu'à la fin vont repousser,
Comme une maudite culture,
Et j'aurai beau tout retailler,
Jusqu'à la moindre nervure,
Tout repoussera comme un bouquet,
Que tu me jetteras à la figure,
Mes erreurs mes horreurs avouées,
Je suis maintenant sans armure,
Face à ta confiance bafouée,
Je n'ai plus très fière allure,
Et ton mépris comme une épée,
Me lacère de mille coupures,
Que même le temps ne peut soigner,
Car aux remords il n'y a de cure,
Et tenaces, sont les regrets,
Qui m'infligent la torture,
De ne pouvoir me retourner,
Sur mon passé si obscur,
Sans pouvoir l'effacer
Sans pouvoir l'effacer
Sans pouvoir l'effacer
Sans pouvoir l'effacer.