[Couplet 1]
C'est le son qui m'emporte quand je cherche l'asile
Quand j'étouffe, quand j'ai le mal de la ville
C'est le seul qui m'apaise
Le seul qui m'allège le temps d'une parenthèse
C'est celui qui permet de méditer
Un soupir, un moment de vérité
C'est l'écho de mes joies, de mes peines
Du battement du pouls qui résonne dans mes veines
C'est le souffle de chacune de mes résolutions
C'est le calme intérieur de ma révolution
C'est le blanc qui pense
Le vent de connivence
Mais où est passé le silence ?
[Refrain]
Mais où est passé le silence ?! (X4)
[Couplet 2]
La misère et le bruit qui sont de mèche
Puis je l'entend, puis je sens qu'elle approche
Jamais tranquille, jamais paisible
Ma rue grouille jours et nuits #Inaudible
Le flot de dB
Le vacarme s'épaissit
Indécis, je me débat dans une vie haut-débit
Son tapage m'assourdit
Je m'abime
Et écrase le murmure de la voix qui m'anime
Le silence, c'est le miel qui s'arrache
Le tumulte perdu dans le souvenir de nos ruches
Le silence c'est le cri du repos
Il s'achète à prix fort au marché du répit
Mais où est passé le silence ?
[Refrain]
Mais où est passé le silence ?! (X4)
[Couplet 3]
Et y a celui que je déteste
Le vieux silence que je fuis comme la peste
L'affreux silence qui accepte, qui consent, qui concède, qui jamais ne conteste
L'honteux qui se dérobe, rase les murs
Qui se défile pour masquer ses blessures
Le silence prostré qui se renie
Qui se dénigre et qui glisse dans le puis de l'oubli
Un silence dont personne ne témoigne
Un silence que la faim nous empoigne
Il est en place pour m'aggrafer la bouche
Celui-là je le brise, je le couche
Mais où est passé le silence ?
[Refrain]
Mais où est passé le silence ?! (X4)