Le petit train de ma jeunesse
Le petit train s'en va au-dessus des toits
Lentement par les fenêtres, je le vois
Lentement, et ne revient pas
Il n'y a rien à dire, il n'y a rien à faire
Il n'y a rien à dire et je me fous.
Du temps qui passe, du temps qui presse
La maladie de ma jeunesse
Je n'ai jamais aimé d'autre personne que moi et pas même toi
Et j'étais si heureux avec toi et j'étais aussi heureux sans toi.
Je me fous du vent qui vient, qui va
Je me fous de la vie qui finit ou pas
Je me fous de tes histoires de cinglés
Je me fous qu'il pleuve par le toit
Je me fous du malheur, du bonheur, de la joie
Et de tout ce temps qui s'en va
Je me fous des chansons tristes, des clés qui n'ouvrent pas les serrures
Je me fous de la vie qui glisse, je me fous de la terre refermée.
Je me fous du karma des étoiles
Du soleil déglingué, des jours sans lendemain
Je me fous de tes chagrins
Je me fous du chagrin, je me fous du chagrin.
Le petit train de ma jeunesse, le petit train s'en va
Se cogne et continue tout droit
Je n'avais besoin de personne et personne n'avait besoin de moi
Et j'ai abusé du temps et à présent voilà qu'il abuse de moi
Le petit train de ma jeunesse
Le petit train s'en va et je n'ai rien dit.