Ses cheveux frisés sur la tempe, je la vois dedans mes pensées
Elle coud sous la calme lampe, toutes ses années dépensées
À chasser des bêtes qui rampent, à chasser des bêtes qui rampent
À chasser des bêtes qui rampent
À chasser des bêtes qui rampent, à distribuer des fessées
À touiller du linge qui trempe, à vieillir, courbe et ramassée
Devant l'âtre où ses rêves campent, devant l'âtre où ses rêves campent
Devant l'âtre où ses rêves campent
Devant l'âtre où ses rêves campent, elle se revoit fiancée
Il lui a montré ses estampes et puis la guerre a commencé
Et depuis, son cœur a des crampes, et depuis, son cœur a des crampes
Et depuis, son cœur a des crampes
Et depuis, son cœur a des crampes en fixant l'étoffe froissée
D'un drapeau fané sur sa hampe, elle ignore qu'elle est stressée
Quand son cœur saigne dans ses tempes
Quand son cœur saigne dans ses tempes
Quand son cœur saigne dans ses tempes
Un grenier habite ses tempes et vivre fut son seul excès
On la donnera en exemple à tous, le jour de son décès
Femme d'hier, petite lampe, femme d'hier, petite lampe
Petite lampe à pétrole, dans mes pensées.