Le vent dans les arbres d'automne,
Le piano muet qui s'étonne
Et ton souvenir dans mon coeur
Comme au printemps bougent les fleurs,
J'aurai beau le taire ou le dire,
Ma vie ne saurait être pire
Que ce manège déserté
Où plus rien ne viendra chanter.
Sans toi, cette vie m'emprisonne, sans toi, je ne suis plus personne
Que Noël carillonne ou pas, tu ne reviendras pas.
Ces trottoirs où la pluie voltige,
Le piano muet qui s'afflige,
Et ton souvenir dans mes yeux
Ca m'empêche de croire en Dieu.
J'aurai beau le dire ou le taire
De tous les bonheurs de la terre,
Celui que ta main m'a donné
N'aura pas de nouvelle année
Sans toi, cette vie m'emprisonne, sans toi, je ne suis plus personne
Que Noël carillonne ou pas, tu ne reviendras pas.
Cette neige sous les auspices
Et ce piano comme au supplice
Et ma voix là-bas qui se perd
Comme une vague sur la mer,
J'aurai beau le dire ou le taire,
Il y a quelque part un mystère
Quelque part une ombre qui dort,
Quelque part un autre décor.
Sans toi, cette vie m'emprisonne, sans toi, je ne suis plus personne
Que Noël carillonne ou pas, tu ne reviendras pas.
Sans toi, cette vie m'emprisonne, sans toi, je ne suis plus personne
Que Noël carillonne ou pas, tu ne reviendras pas.