Magique QuiÈtude qui m'envahit,
Me traÍne aux Portes du Repos èternel;
Comme le Calme avant la TempÉte,
Tu masques le Feu qui me dÈvore
Depuis tant d'annÈes, pour tant de SiÕcles.
EmmÕnes-moi lÞ oÛ le brasier illumine le Ciel,
Embrase mon áme comme tu l'as si souvent fait.
Je vois dans tes Yeux, leurs èdifices se consumer
Par tes Flammes, chaque Nuits, un peu plus...
Le passÈ est restÈ gravÈ Þ tout jamais
Et le souvenir du BØcher reste entier.
Notre Vengeance fera ses oeuvres
N'oublie pas : par le Feu, notre pouvoir sera.
L'extase ÈphÈmÕre de cette Drogue ne peut faire totalement oublier
Le Bruit des Armes, l'Odeur du Sang !
Le LevÈ du Soleil sera le Signe
Que les Hordes Noires s'Èlancent
Vers ceux qui n'ont que trop oubliÈ
Le Bruit des Armes, l'Odeur du Sang!
Le Temps de la Revanche est arrivÈ
Et Þ jamais je serais le Funeste Empereur
D'une Obscure ArmÈe, avide de Sang,
Qui fera rÈgner Violence et Terreur,
SymbolisÈ par la Croix et le Serpent.
De Dominations en Dominations
Je dÈchirerai les ámes et les coeurs.
Je verserai le Sang Þ profusion
Afin qu'au fond de leur Malheur,
Ils implorent le Sinistre Empereur,
Qu'il leur accorde une derniÕre faveur.
La Mort, je leur aurais alors interdit
Car la terrible Souffrance subsiste dans la Vie.
Mon Nom sera Þ jamais dans leur esprit gravÈ
Alors que ma Vengeance n'aura qu'Þ peine commencÈe.
L'Aigle du Mal prend son envol
Pour une destination encore inconnu