Quand j'aperçois ces bouts du monde
Et qu'à leur horizon rougeoie
L'astre solaire disparaissant
Je n'ai plus souvenir de moi
Mon esprit alors prend la fuite
Investissant les perspectives comme autant de lignes de choix
Et faisant fi des invectives semblant lui demander pourquoi
Empli l'espace environnant comme si c'était la première fois
Qu'il appartenait au grand tout duquel il aurait fait son toit
Quand j'aperçois les bleus de lunes que la mer offre à nos ébats
Et qu'alors nos corps s'envolutent de verts planctons luminescents
Troublant le calme de la brume d'un amour quasi indécent
Je réalise combien l'écrin dans lequel est caché ton cœur
Est en tout point semblable au mien cherchant à conjurer ses peurs
Quand j'aperçois ces bouts du monde et qu'a leur horizon flamboie
L'astre solaire renaissant je n'ai plus souvenir de toi
Comme si la nuit avait gardé notre amour pour qu'il ne se noie
Je plonge alors dans les plaisirs et je renouvelle l'exploit
D'aller demander à la lune qu'elle me croie une dernière fois
Et qu'elle te rende tout l'amour que j'avais de côté pour toi