Mes hommages aux tyrans
Morts honnis, mémoires bannies
Aux guerriers solitaires récalcitrants
Décapités pour n'avoir jamais servi
Le bien, les biens d'autrui
La morale et les minables
Que la civilité n'a jamais séduit
Oh! Éminents détestables!
Tapis dans l'ombre, nourris de nuit
Invisibles au monde par volonté
A qui la peste ne nuit
Pour être son indéfectible allié
Dans un combat sans but
Et sans vainqueurs
Ces grands tyrans, la lie d'un grand cru
Insoumis appellent au Malheur!