Elle m'ouvre toute nue,
Me souhaite la bienvenue,
Moi, tout en baissant la tête,
Je lui remets ses chaussettes,
Je lui rajuste ses bottes
Et sa petite culotte
Et je remets sur ses seins
Son soutien-gorge en satin;
Je rajuste le tricot
Sur la blancheur de sa peau,
Je re-glisse la ceinture
Dans les passants
De sa jupe,
Puis, sans la quitter des yeux,
Je rattache ses cheveux
Et devant elle,
Sans un bruit,
J'ai même refait le lit.
Et quand tout fut bien rangé,
Bien propre, bien arrangé,
Je lui ai, comme il se doit,
Baisé le bout de ses doigts.
Elle se redressa d'un bond,
Avec un oeil furibond,
Me traita de vieux sait-quoi
Tout en se ruant sur moi
Et d'un mouvement hardi,
Elle me jette sur le lit
Et sans me quitter des yeux,
Elle agrippe mes cheveux,
Elle arrache mon tricot
Tout en mordillant ma peau,
Elle enlève le ceinturon
Qui tenait mon pantalon,
Elle se frotte, elle se rengorge
À grand coup de soutien-gorge,
Puis elle enlève mes bottes
Et ma petite culotte.
Dans sa hâte, la fillette
N'a laissé que mes chaussettes
Et lorsque je fus tout nu,
Elle m'a mangé tout cru!