Je n'ai pas eu la vie de Ricky, pas de lits en Ferrari
Mais plutôt des lits superposés cassés dans la nuit
Je suis de ces petits qu'ont grandit avec Michael Jackson
Et l'esprit pervers de Niki Larson
A l'école j'étais un Bart Simpson
Bob Marley dans le casque, on planait sur Kingston
Nos grands frères vivaient comme Tanguy
Et nos darons sur fauteuil se prenaient pour Al Bundy
Dans les poches c'était le Sahara
La daronne rentrait du taff avec les larmes de princesse Sara
Mes potes s'arrachent, les neurones fument
Et ont la têtes plus grosse que dans le Collège Fou-Fou-Fou
Nos soeurs sont belles qu'elles aient ou pas le foulard
Si tu les cherches, elles deviennent des Myriam Lamare
Mai, assis sur un banc, la tête dans les nuages, attend
Qu'il m'arrive quelque chose de grand
Assis sur un banc comme bien souvent
La tête dans les nuages, comme toi j'attends
Qu'il m'arrive enfin quelque chose de grand, yeah, yeah
Les étoiles filantes passent pas souvent
Mais j'ai appris à être patient
Car je sais que Dieu est grand
Chez moi ont grandit comme Luc pour finir comme Anakin
Y a ceux qu'investissent dans le look, ceux qui vendent de la résine
Moi j'ai choisit la musique, celle de l'oncle Sam
Pour avoir de la chance, toucher le mic comme toucher les armes
J'ai vécu dans la cabine de Phone Game
Avec au bout du fil, les couplets d'Iam et d'N.T.M
J'ai laissé mon A.D.N sur tous les micros
Mais c'est pas toujours avec les as qu'on remporte le pot
Donc j'ai taffé mes textes, mon univers
Pour que ma musique rassemble plus de monde que Zuckerberg
Hein, tu sais pour rapper
Faut connaître la pointure de sa vie pour trouver chaussure à son pied
Donc j'écris mes textes sans faire le Mesrine
On m'a prédit les chèques, aujourd'hui je les signent
C'est vrai que j'ai quitter le banc
Mais toujours la tête dans les nuages en attendant quelque chose de grand
Assis sur un banc comme bien souvent
La tête dans les nuages, comme toi j'attends
Qu'il m'arrive enfin quelque chose de grand, yeah, yeah
Les étoiles filantes passent pas souvent
Mais j'ai appris à être patient
Car je sais que Dieu est grand
Je n'ai mendié aucune couronne au rap français
Je n'écoute pas son discours mais celui du mec debout sur un minaret
On m'a appeler Soprano par rapport à l'appel à la prière
Pas par rapport à Tony du New Jersey
J'ai pas changé
Tu peux me croiser le vendredi le front posé sur la chaussée de ton quartier
Bien sûr que je traîne moins au quartier
A l'âge que j'ai, ma fille me veut au près d'elle ou en train d'enregistrer
Ils n'ont jamais demandé d'avoir un père célèbre
Donc je fais tous pour être présent pour ses petits zèbres
C'est fou comme les choses changent
Avant je jouais ma vie sur des notes noires, aujourd'hui sur des blanches
Je t'avoues des fois le succès ça me rend félé
Je veux pas me plaindre c'est la vie dont je rêvais
Moi le mélancolique, avec le temps
Je prends conscience de vivre quelque chose de grand
Assis sur un banc comme bien souvent
La tête dans les nuages, comme toi j'attends
Qu'il m'arrive enfin quelque chose de grand, yeah, yeah
Les étoiles filantes passent pas souvent
Mais j'ai appris à être patient
Car je sais que Dieu est grand.